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Éric Lamaze remporte une victoire majeure devant la cour d’appel de Floride : retour vers la vérité

  • R&B Presse
  • il y a 35 minutes
  • 6 min de lecture

Le champion olympique canadien a vu annulé, hier 1ᵉʳ mai, un jugement par défaut qui l’avait condamné à plus de 1,4 million de dollars. Une décision marquante en faveur du respect du droit à la défense.

 

La Fourth District Court of Appeal of Florida (cour d’appel de Floride) a annulé jeudi 1er mai un jugement par contumace rendu à l’encontre du cavalier olympique Éric Lamaze. Ce jugement, prononcé en novembre 2023 par la Palm Beach County Circuit Court, l’avait notamment condamné à verser plus de 1,4 million de dollars à d’anciens co-investisseurs dans une affaire de copropriété de deux chevaux.


2016 : Éric Lamaze renoue avec un succès olympique (médaille de bronze) avec Fine Lady après avoir mis beaucoup de temps à se remettre de la mort d'Hickstead, le cheval de sa vie. © R&B Presse / P. Renauldon
2016 : Éric Lamaze renoue avec un succès olympique (médaille de bronze) avec Fine Lady après avoir mis beaucoup de temps à se remettre de la mort d'Hickstead, le cheval de sa vie. © R&B Presse / P. Renauldon

Saisie en appel, la cour a jugé que la décision initiale constituait une violation du droit fondamental à une défense équitable. La juridiction a notamment souligné que la condamnation avait été prononcée le jour même où le retrait de l’avocat de M. Lamaze était autorisé, sans qu’il ait eu un délai raisonnable pour être représenté.

 

Le juge Mark W. Klingensmith va même plus loin en estimant que même les accusations de « fraude sur la cour » invoquées ne justifiaient pas une sanction aussi extrême. Selon lui, les fautes supposées de M. Lamaze, si elles sont avérées, auraient seulement entraîné le report d’une audience, et non une tentative de fausser le fond du litige.

 

Pour rappel

 

Ce litige opposait donc Éric Lamaze à deux investisseurs, Lorna Guthrie et Jeffrey Brandmaier, au sujet de la vente de deux chevaux de sport. Condamné en son absence, alors qu’il faisait face à des ennuis de santé graves et à des difficultés juridiques complexes, Lamaze s’était vu geler ses comptes et autres avoirs, perdre ses chevaux, et sa réputation avait été durement attaquée.

 

Un cheval au cœur des débats… devenue championne de France

 

Au cœur de cette affaire : deux chevaux, dont la jument Nikka VD Bisschop, présentée comme surévaluée par les plaignants. Depuis, elle a non seulement contribué à la qualification olympique du Canada aux Jeux panaméricains de Santiago, mais elle vient tout juste d’être sacrée championne de France 2025 à Fontainebleau avec la cavalière française Nina Mallevaey. Un succès sportif qui contredit toute idée de malversation.

 

Cette nouvelle décision rétablit ses droits fondamentaux et ouvre la voie à une nouvelle audience au fond, où il pourra enfin faire entendre sa version des faits.

 

 

Retour au point de départ… et à la vérité

 

La cour d’appel de Floride (Fourth District Court of Appeal) en annulant la condamnation prononcée contre Éric Lamaze dans l’affaire qui l’opposait à ses anciens associés, met fin au jugement par défaut rendu en son absence par la Palm Beach County Circuit Court, reconnaissant que ses droits à une défense équitable n'avaient pas été respectés.

 

C’est donc un retour à la case départ : Éric retrouve ses droits, et l’affaire sera désormais jugée sur le fond, de manière contradictoire. Pour mémoire, les deux premières instances dans cette affaire lui avaient donné raison, avant qu’il ne perde le droit de se défendre dans les circonstances troubles évoquées.

 

Il reconnaît aujourd’hui qu’à cette période confuse, des certificats médicaux inexacts ont été transmis à la justice. Ces documents, obtenus à son insu par un avocat canadien pour l'affaire Azix auprès de son assistante, ont ensuite été versés, hors de leur contexte, à la procédure américaine (ainsi qu’à la FEI). Une erreur grave, dont il assume les conséquences, mais qui ne saurait justifier la privation de son droit fondamental à une défense équitable — comme vient de le reconnaître la cour d’appel.

  

Aujourd’hui, dans une phase active de reconstruction personnelle et professionnelle, Éric Lamaze a notamment séjourné en maison de repos, avant de reprendre une activité de coach et de remonter à cheval. Il souhaite tourner la page, mais également rétablir quelques vérités.

 

Les contre-vérités d’un droit de réponse

 

À ce titre, Éric Lamaze tient à revenir également sur l’affaire dite “Aziz” évoquée dans un précédent communiqué « contredit » par un droit de réponse :

 

Pour mémoire, en 2024, la Cour supérieure de justice de l’Ontario avait rendu un jugement condamnant Éric Lamaze à verser plus de 500 000 euros à la société Iron Horse Farm Inc., représentée par Karina Frederiks Aziz. Or, Éric n’a jamais été notifié officiellement de ce jugement rendu contre lui. Une procédure lors de laquelle il n’a pas pu se défendre pour les mêmes raisons que l’affaire précédente.

 

Dans le communiqué que nous avons diffusé le 29 octobre, il apportait une série d’éléments vérifiables démontrant le caractère infondé ou mensonger des accusations, preuves vétérinaires à l’appui. Les plaignants avaient alors diffusé un droit de réponse… truffé de contradictions, d'erreurs factuelles ou d'allégations contestables.

 

À titre d’exemple :

 

Première précision (du droit de réponse) : Contrairement à ce qui est affirmé, Madame Karina AZIZ FREDERIKS est une cavalière expérimentée qui évolue en compétition de saut d’obstacle depuis vingt ans. À ce titre, elle a participé à plus de 1 200 compétitions au Canada, aux États-Unis et en Europe. À compter de 2017, elle commençait à concourir dans des divisions professionnelles de saut d’obstacles.

 

Sur sa biographie du site de la Fédération Équestre Internationale on constate cependant que Karina Aziz est… 2263ᵉ mondiale, que sur les 1295 épreuves auxquelles elle a participé, elle ne compte que 9 victoires en 12 ans sur des parcours à 1,35 m maximum, un taux de victoires inférieur à… 1%, qu’elle n’a jamais participé à un CSI 4 ou 5*, ni à des épreuves supérieures à 1,45 m à deux exceptions près, un Grand Prix à 1,50 m où elle s’est classée 6ᵉ en 2022 et un autre à 1,55 m d’où elle a été éliminée. À quelques exceptions près, elle figure le plus souvent dans le bas du classement quand elle n’a pas été éliminée ou a abandonné.

 

Deuxième précision : Madame Karina AZIZ FREDERIKS n’a jamais participé à une compétition avec le cheval Nosco de Blondel et la décision de la Cour supérieure d’Ontario ne concernait pas la vente de cet animal.

 

Ce que le texte du communiqué ne prétendait en aucun cas. Il s’agit d’un cheval avec lequel elle n’a jamais pu s’en sortir. Elle ne l’a effectivement jamais monté en compétition, mais chez elle, et le cheval a été renvoyé en Europe sous prétexte qu’il était dangereux… et qui a été médaillé d’argent en Championnat d’Europe avec une jeune Suédoise, Petronella Andersson. Cet exemple donné par M. Lamaze voulait démontrer que le niveau de Karina Aziz était insuffisant pour monter un cheval… qui, par ailleurs, a ensuite fait ses preuves avec une jeune cavalière.

 

Concernant le cheval Rominka, nous détenons un certificat vétérinaire du praticien de l’écurie où s’entrainait Karina Aziz, qui atteste de soins inadéquats prodigués à un suros par le vétérinaire des Aziz, ayant entraîné une dépréciation du cheval.

 

Concernant Pepperkorn, la contradiction des propos du droit de réponse est explicitement exprimée dans le communiqué. À quoi on peut ajouter qu’hormis le fait qu’Éric Lamaze n’avait aucune connaissance de double puçage (ce qui est au passage impossible) ni de névrectomie. Il s’étonne que ces éléments n’aient pas été détectés lors de la visite d’achat et ne soient apparus qu’au moment du litige.

 

On peut également relever cette citation de Cheval Magazine qui a investigué sur le sujet : « En plus de cette névrectomie, le praticien aurait découvert la présence de deux puces électroniques sur cette jument. La société Iron Horse Farm déclare avoir appris que la jument s'appelait en réalité Romen et que son palmarès sur les concours en Europe s'avérait bien moins glorieux que celui qu'on leur avait conté. Malgré nos recherches, nous n'avons pas été en mesure de retrouver la trace de  "Romen" sur les registres européens ».

 

Les chevaux incriminés sont bien ressortis en compétition une fois revenus chez M. Lamaze (à un niveau moindre pour Rominka qui n’avait plus les mêmes capacités, car amoindrie par les mauvais soins évoqués).

 

Nous n’allons pas tout détailler ici, mais on peut constater que les affirmations du droit de réponse ne sont pas toutes claires ni en phase avec la réalité.

 

Nous voulons revenir également sur celle-ci de M. Greg Aziz : « Quatrième précision : Contrairement à ce qui était affirmé, monsieur Gregory AZIZ n’a jamais été condamné par la justice américaine »…

 

Pourtant, deux décisions publiques  prouvent le contraire (cf. par exemple : https://www.al.com/news/birmingham/2014/11/alabama_securities_fraud_charg.html ou https://quadcitiesdaily.com/case-settled-aziz-pays-21-million-to-bronners-rsa-has-left-the-theatre-videos/).

 

… mis sous bracelet électronique, condamné à verser 21 millions de $… no comment.

 

 

Éric Lamaze n’entend pas entretenir de querelle, mais il est temps que certaines vérités soient dites. Ces procédures, engagées alors qu’il était dans un état de grande vulnérabilité, continuent de ternir sa réputation injustement.

 

Ce combat judiciaire n’est pas seulement une question d’honneur, il est aussi une étape nécessaire pour retrouver une voix, une crédibilité et le droit de se projeter à nouveau.

 

Pour prendre connaissance de la décision de la cour d’appel de Floride dans son entier : https://www.law360.com/articles/2332716/fla-panel-reverses-default-judgment-in-prized-horses-suit


 
 
 

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