Revenir à Aix-la-Chapelle est un vrai bonheur. Ici, tout roule sur du velours. Une grosse, énorme organisation mais dont tous les rouages sont bien huilés. Et voir les chevaux sauter sur une herbe bien verte fait du bien.
Arriver, se voir indiquer une place provisoire pour récupérer son accréditation avec un sourire. Le tout réglé en 10 minutes, dans le calme et obtenir son pass parking, à deux pas de l’entrée, se garer sans accroc, retrouver cette énorme salle de presse accueilli par le visage familier d’Edith qui ne vieillit pas. Pouvoir déjeuner au même restaurant que les cavaliers, les côtoyer sans souci. Parfois, ce sont eux qui viennent vous saluer à votre table comme Ludger Beerbaum hier. Ici les journalistes sont attendus, estimés et bien traités. Les cavaliers sont à la fois plus concentrés que jamais et détendus comme nulle part ailleurs. On a retrouvé avec plaisir Neco et Rodrigo Pessoa, Jos Lansink devenu coach des Pays-Bas, et Bosty qui ne cache pas sa joie : « quel bonheur d’être ici » !
Et puis il y a cette piste immense qui sublime le sport : les chevaux sont dans leur élément… sauter sur de l’herbe avec de longues galopades entre les obstacles. Ce qui change des bacs à sables uniformes d’une ville à l’autre. Il faut toute la finesse de Frank Rothenberger pour poser des problèmes techniques pour faire la différence. Hier, le sport a été cruel. Ils étaient 27 sans-fautes dans le Prix d’Europe, premier « Grand Prix » de la semaine. Mais 14 seulement étaient qualifiés pour la deuxième manche au chrono. Bosty était 15ème…
Mais quel spectacle sur ce stade vert, à moitié vide… 20 000 spectateurs seulement. Dix fois plus que la moyenne sur ces concours sablonneux !
Alors, un coup de chapeau à ces CSIO et CSI 5* qui s’obstinent à conserver le gazon : Aix-la-Chapelle, La Baule, Calgary, Rome, Hickstead, Dublin, Saint-Gall et d’autres grandes et belles pistes comme les Hampton Classics, Chantilly, Dinard, Fontainebleau... Tous méritent une sixième étoile… verte * ! Et Rolex a visiblement bon goût qui soutient la plupart de ces beaux concours qui nous rendent accrocs à ce sport.
Comments